Le patrimoine mémoriel des guerres
DESVERGNES Charles
Sculpteur - Paris, rue de Vaugirard
  • Charles Desvergnes est né à Bellegarde le 19 août 1860 dans un milieu d’artisans, son père Grégoire Cléophas étant boulanger. Il a une sœur, Marie Aglaé, née trois ans plus tôt. C’est en aidant dans la boulangerie familiale que le jeune Charles réalise ses premiers sujets. Il sculpte dans la pâte à gâteau et dans de l'argile des formes de fleurs, d’animaux et d'humains. Grâce à ces premières œuvres, il se fait remarquer par le châtelain local, Charles Galopin qui, lui trouvant du talent, lui propose de lui donner des leçons. Il reçoit également le soutien du directeur du musée des Beaux-Arts d'Orléans, Eudoxe Marcille.
  • Le Conseil Général du Loiret et sa ville natale financèrent ses années d'études et son hébergement dans un patronage catholique.
  • Se conformant aux usages du temps, le jeune homme se présenta au prix de Rome à partir de 1879. Il obtint finalement le deuxième prix (1887), puis le premier grand prix (1889 : Le retour de l'enfant prodigue).
  • Il s'installa à Paris, rue de Vaugirard, et concourut pour la décoration de divers édifices commandés par l'Etat, les municipalités et les évêchés : frontons du Petit Palais, monuments aux morts personnels et collectifs, décorations d’autels.
  • Sculpteur honnête, classique, sans grand souffle ni audace, apparemment peu sensible aux innovations de son temps, Desvergnes repose désormais à Bellegarde veillé par une des Jeanne d’Arc de bronze qui firent sa fortune.
Œuvres
  • En 1898 il réalise le Monument commémoratif du combat des Aydes au faubourg Bannier d'Orléans, inauguré le 7 mai 1899.
  • Le monument de Melun (1902) lui vaut la la Légion d’Honneur.
  • Il érige parallèlement de nombreuses oeuvres commémoratives : les hommages à Jean de Meung (Meung-sur-Loirc) et au docteur Duchenne (Paris et Boulogne) restent les plus connues.
  • La célébrité lui vint cependant de ses diverses Jeanne d’Arc, dont le premier modèle eut un succès particulier, relayé par un accord commercial avec la maison Marcel Marron d'Orléans. Il ouvrit alors un atelier sur les hauteurs de Meudon, s'entoura de collaborateurs et d’ouvriers.
  • Au faîte de sa notoriété, il offrit à sa ville natale un ensemble de ses projets de jeunesse et de ses maquettes, dans un Musée inauguré de son vivant (1912).
  • La première guerre mondiale et ses tragiques hécatombes lui permirent de proposer, toujours grâce à son éditeur Marron, plusieurs modèles de monuments aux morts, déclinés en toutes tailles et matériaux, pour les églises et l’extérieur, avec ou sans Jeanne d'Arc.
  • La dernière commande importante, le Monument expiatoire pour la cathédrale de Beauvais, fut terminée par l’atelier après la mort du maître (1928).
  • Salon des artistes français - Paris 1923 - Monument qui sera érigé à Méziré. Territoire de Belfort, bas-relief marbre - Pour que la victoire nous reste, monument destiné à être érigé à Villedieu (Manche), groupe marbre --
Adast (église) - Signature Ch. DESVERGNES
Ainhoa - Ch. Desvergnes
Auch - Cathédrale - Signature de Charles DESVERGNES sur la statue de Jeanne d'Arc
Beyries - Desvergnes
Billom - Ch. Desvergnes
Capelle-les-Grands - Ch. Desvergnes
Chaumousey - Ch. Desvergnes
Claudon - Ch. Desvergnes
Corcelles-en-Beaujolais - Signature B. Desvergnes
Éréac - Ch. Desvergnes
Goeulzin - Ch. Desvergnes
Gournay-le-Guérin - Ch. Desvergnes
Granges-sur-Vologne - Monument de 1870 - Signature Ch. DESVERGNES
Haspres - Ch. Desvergne
La Chapelle-devant-Bruyères - Ch. DESVERGNES
Melun - Ch. DESVERGNES Statuaire
Ors dans l'église - Signature de Charles DESVERGNES
Pommereuil - A. DESVERGNES
Preuilly-sur-Cher - Ch. Desvergnes
St-Pierre-de-Chatenois - Ch. Desvergnes
Saint-Python - Ch. Desvergnes
Semoutiers-Montsaon - Ch. Desvergnes
Thicourt - Ch. Desvergnes
Thouars 1870 - G. DESVERGNES 1898
Valrouflé - Ch. Desvergnes

Monuments dont il est l'un des auteurs

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