Né à Plouhinec en 1879, près de la baie d’Audierne, dans une famille de pêcheurs. Après la mort de son frère en mer, il abandonne la pêche et devient charpentier de marine ce qui lui permet de s’initier à la menuiserie et à la sculpture sur bois. Le « tour de France » qu‘il entreprend le fait passer par le chantier de l’Exposition universelle de 1900 à Paris où il s’inscrit au cours du soir de l’Ecole des arts décoratifs. Il entre ensuite en 1903 dans l’atelier du sculpteur Antonin Mercié (1845–1916) à l’Ecole des beaux-arts. Ses premières oeuvres exposées au Salon des Artistes Français en 1905 puis au Salon des Indépendants en 1907 témoignent de son attachement à la Bretagne et de sa volonté de traiter des sujets inspirés par la vie quotidienne.
Après guerre il sculpte de nombreux monuments aux morts, leur assignant une place tout à fait à part dans l'histoire de l'art, s'attachant moins à montrer le sacrifice du poilu mourant ou mort que l'évocation du sacrifice tel qu'il se reflète dans les yeux et dans l'attitude de tous ceux qui souffrent de ne plus avoir le disparu à leurs côtés, représentant par exemple un père à Plozévet, une mère à Carhaix, une sœur à Bannalec, une orpheline à Coray, le poilu disparu apparaissant quelquefois, mais comme par surcroît.
A partir de 1919, on lui confie la réalisation de monuments aux morts (il en réalisera seize pour le seul département du Finistère).
En 1920, il devient directeur artistique à la faïencerie HB à Quimper où il cherche à renouveler les décors en puisant dans le vocabulaire de la broderie. Il développe aussi la commercialisation de réductions de sculptures. Son style est marqué par la volonté de donner une image moderne de la Bretagne.
Il meurt à Paris en 1969.
Œuvres
La statue fut présentée à Paris, en 1922, au Salon de la Société Nationale des beaux-Arts (n°1460 du catalogue).
Autres monuments Languidic, Guéméné-sur-Scorff, Brest, Ploemeur
Bibliographie
Liste des monuments ayant la signature Quillivic :