- 62670
- Conflits commémorés
-
- Type de monument
-
- Un poilu embrassant sa vieille maman et serrant la main de son père, un vieux de la mine. Au second plan, dans le lointain, un laboureur les regarde.
- Caractéristiques
-
-
- Matériaux
- sculpture : bronze
- Prix
- 29 181 francs
- Commentaires
- Le monument n'est plus à son emplacement d'origine
-
MAZINGARBE À SES HÉROS
-
LE MINISTRE DE LA GUERRE CITE À L'ORDRE DE L'ARMÉE
LA COMMUNE DE MAZINGARBE (PAS-DE-CALAIS)
-
Bombardée par canons et par avions, a fait preuve d'une superbe vaillance
et d'une patriotique fermeté malgré le nombre élevé des victimes dans sa
population et les dommages qu'elle a subis
A bien mérité de la NATION
Journal Officiel du 20 sept. 1920
-
Sur le bas-relief
CHACUN A SON DEVOIR
1914-18
Morts au Champ d'honneur
ARNOULDA Victor
BEAUVOIS Jules
BINSSE Augustin
BINSSE Claude
BINSSE Florimond
BLOIS Adolphe
BLOTTIAUX Étienne
BODART Richard
BODART Robert
BOUCHEZ Adolphe
BOUFFLERS Louis
BOULANGER Pierre
BOUVILLE Noël
BRION Virgile
BROUSSART Georges
BROUTIN Louis
BRUNELLE Émile
-
COQUEL Fernand
DANTIN Augustin
DELANGUE Omer
DELBARRE René
DELBECQUE Marcel
DELCOURT Henri
DELCROIX Henri
DELERUYELLE Paul
DELESTRE Désiré
DELETTRE Octave
DELISSEN Édouard
DELOMEZ Paul
DELPLACE Alexandre
DELVALLE Eugène
DEMERVILLE Benoit
DEMERVILLE Eugène
DERCOURT Jean
-
DUTOUQUET Henri
DUVAL Albert
EROUART André
FENART Camille
FIEVET Désiré
FLAMENT Anselme
FONTAINE Jean-Baptiste
FONTAINE Louis
FONTAINE Usmar
FOURNIER Jacques
FOURNIER Pierre
GOGNEAUX Alexandre
GOGNEAUX Joseph
GRESSIN Marcel
GUFFROY Alexandre
GUILLEMANT Frnaçois
GUILLEMANT Jules
-
LAVERSIN Alfred
LEBAS Augustin
LEBAS Charles
LEBAS Henri
LEBAS Louis
LEBLANC Charles
LEBLANC Jules
LEBLOIS Gustave
LEBOND Aimé
LECLERCQ Auguste
LECLERCQ Ovide
LECLERCQ Théodore
LEFEBVRE Charles
LEFEBVRE Philippe
LEFETZ Edmond
LEFORT Émile
LEGRAND Jules
-
PARENT Gaston
PERIN Jules
PETIT Henri
PETIT Paul
PLAYE Jules
PLISSON Félix
POTTEZ Félicien
POULAIN Marcel
POULET Oscar
PUCHOIS Henri
QUEVA Désiré
QUINTIN Guislain
RICAUT Joseph
ROBILIARD Alfred
ROUSSEL Octave
SACHY Lucien
SAVREUX Césaire
-----
BRUNET Auguste
BRUNFAUT Germain
BRUNFAUT Théophile
CAILLIERET Alfred
CAMUS Augustin
CAPPOEN Léon
CARLIER Alexandre
CARLIER Georges
CARPENTIER Louis
CAUFIELD Gaston
CHARLET Arthur
CHARLET Cyrille
CHARLET Élie
CHARLET Jules
CHOPIN Léonce
CHOQUET Léonce
CLIQUET Célestin
COIGNION Joseph
COPIN Charles
-
DESCAMPS Celse
DEVOS Victor
DHENIN Édouard
DHENIN Omer
DHOUDAIN Octave
DOLLET Georges
DONDEYNE Noël
DOUILLET Alphonse
DOUILLET Francis
FRANCOURT Henri
FRANCOURT Joseph
DRUART Louis
DRUT Paul
DUBOIS Nestor
DUFLOS Jules
DUFOUR Paul
DUPONT Charles
DUPUICH Fidèle
DUPUICH Léon
-
GUWY Émile
HACHIN Henri
HACHIN Léonce
HACHIN Pierre
HARMEGNIES Auguste
HENNEGUET Omer
HERIPRET Clément
HERREMAN Michel
HONORE Isidore
HOUDART Paul
JACQUIN Désiré
JACQUIN François
JASPART Alexandre
JOSIEN Léon
JOUGLET Louis
LAMOUR Charles
LANIER Henri
LARGILLER Antoine
LAURENT Jules
-
LENGLET Julien
LEONARD Julien
LEOPOLD Augustin
LEROUX Cyr
LEROUX Désiré
LIETARD Victor
MAGREZ Arthur
MARLIERE Paul
MARTINACHE Alfred
MARTINACHE Arthur
MATHIEU François
MEHAY Émile
MIEZE Augustin
MOREAU Jules
MORIENVAL Marc
NEUVILLE Arthur
NEUVILLE Félix
OUDRE Auguste
OUDRE Augustin
-
SCAILLIEREZ Raoul
SINTIVE Paul
TAILLEZ Jean
TANCHON Jules
THIBAUT Louis
THELLIER Jean
TISON Jean
TORCQ Élisée
TRINEL Adolphe
VAILLANT Aimable
VERBEKE Julien
VERQUIN Henri
VERQUIN Jules
VICHERY Florentin
VICHERY Jean
WAILLY Eugène
WAROUX François
WAROUX Jean-Baptiste
WILDEMAN Joseph
WUILMART Ernest
-----
Victimes civiles
ARNOULDA Léa
BIENAIME Eugène
BIENAIME Irma-Berthe
BIENAIME M/Louise/LC
BIGOT Joséphine
BOURIEZ Lucienne
BOURLART Désiré
BRACQUART François
BROSSET Charles
BROULIN Julia
BROUTIN Evelyne
CARLIER Alphonse
CARON
CARON Adrien
CARON Madeleine
CARON Marie
CHARLET Élie
-
CHOQUET Marguerite
CHOQUET Raymond
COQUEL Ruffine
COQUEL Sylvie
CORBEIL Jules
COSSART Henri
CUCU Aurélie
DANTIN Marie
DECATOIRE Céline
DECATOIRE Cosntance
DECATOIRE Eugène
DEFIEFS Jeanne
DEFIEFS Marie
DELATTRE Jéromine
DELATTRE Odelive
DELECROIX Albertine
DELECROIX Désirée
-
DELECROIX Louis
DELFOLIE Édoaurd
DEMAILLY Noël
DERUY Louis
DHOQUOIS Jules
DONDEYNE Fernand
DUCOURANT Arthur
DURIEZ Alexandre
DUTERIEZ Amélie
FENART Adolphe
FLAMENT François
FLAMENT Pierre
GLORIAN Jules
GRAILET Charles
GUEUES Victor
HANNEDOUCHE Alisée
HARDY Jean-Baptiste
-
HENNEBELLE Mathilde
HERIPRET Augustin
HOYEZ Euphrosine
JOLY Théophile
JOSIEN Mme
KEIGNAERT Théophile
LEBAS Augustine
LEBAS Bénoni
LECOCQ Marie
LECOEUCHE Marie
LEFEBVRE Désiré
LEROY Angèle
LEVELLON Thomas
LHERBIER Jeanne
LIETARD Victor
MATHIEU Filbien
MERLIN Octave
-
OVARLET Angélique
OVaRLET Augustin
OVARLET Paule
PLET Albert
PRACHE Aimé
PRUVOST Amédée
PRUVOST Savinie
RAMECOURT Eugène
ROBILLARD Pierre
ROUSSEAUX Adèle
SCAILLEREZ Charliste
TAILLEZ Alida
VAAST Alphonse
VICHERY Henriette
VICHERY Jean
1939-45
Morts au champ d'honneur
ALLART Élisée
BEAUMONT Charles
BILLAUD Léopold
BRUNEL Valéry
CATTELAIN Noël
CHIVOT Edward
DELPLANQUE André
ERIPRET Georges
FONTAINE Émile
FYNNAERT Pierre
-
GALLET Valentin
GUILBAUT Gérard
LEFEBVRE Octave
LEGRAND André
LELIEUX Albert
LHERBIER Charles
LHERBIER Ovide
POSPIESZYNSKI Conrad
POTIE Vital
URBANIAK Wladislas
-
Morts pour la France
BEAUVENTRE Paul
BINSSE Marcel
BODHUIN Henri
FLEURY Victor
PAUL Théophile
-
SONTAG Jules
TONDER Czeslaw
VAAST Hubert
WYDAUW Charles
-
Forces françaises de l'Intérieur
GAUTIER Eugène
GODARD Maurice
LENNE Henri
ROCHOWIAK César
-
ROMBAUD René
THOMAS Louis
VINOT Désiré
-
Fusillés
LEBLANC Jules
ROCHELET Ferdinand
-
Disparus, morts en déportation
BLANQUART Gérard
CHEVALIER Toussaint
GALLE Paul
LEGAULT Paul
MATUSZESKI Wladislas
-
NOWAKOWSKI Bernard
NOWAKOWSKI Frnaçois
PAD Pierre
QUIRET Horace
URBANIAK Jean
-
Victimes civiles des bombardements
ADAMSKI Hélène
BALLAND Jacques
BASKIEWIZ Rosalie
BERNARD Léon
BIALAS Thadée
BODELOT Anne-Marie
CAPPOEN Rachel épouse HANOT
CHARLET Céline
CZEKAS Antoine
DECROIX Émile
DELEBECQUE Mélanie
DERIK Maurice
DIEU Julien
DUCORNETS Marthe épouse VAN HULLE
DUDKIEWICZ Edmond
-
DUDKIEWICZ Stanislawa époue OZOG
DUDKIEWICZ Stéphan
DUJARDIN Micheline
DUPIRE Charline
DUQUESNOY Gustave
DUSOEUVOIR Gérard
ELLARD Fauste épouse PERON
FARDOUX René
FOULON Adeline épouse DUSSOSSOY
GIELNIK Wanda épouse SZULKOWSKI
HANOT Élise veuve FLAHAUT
IDZIAK Marcel
KUSNIEREK Alfred
-
LEFEBVRE Abel
LEFEBVRE Julie épouse BERNARD
LEROY Juliette veuve HANOT
LEWANDOWSKI Hélène épouse IDZIAK
MARMIN Georges
MARMIN Jean
MOUQUE Théophile
OZOG Anna
OZOG Jeannette
PERON Aline
PERON Paulette épouse CHABERT
PLANQUE Marcel
POTTIER Robert
POUILLY Anne-Marie
-
POUILLY Arthur
POULLAIN Fortuné
POULLAIN Napoléon
QUIRET André
RINGOT Marguerite épouse MARMIN
ROBERT Louis
SEGARD Lucette
SETOWSKI Léon
SEUX Marguerite épouse ROGER
SIMON Jeanne épouse FARDOUX
TOMERA Jean
VALETTE Jean
VANECLOO Émile
VANECLOO Marguerite épouse DANTIN
Indochine (46-54)
BERLY Georges
BOUCHER Eugène
DUROISEL Roger
FLEURY Léon
LEGRAND Joseph
PUISAIS André
SZYMURA André
VANECLOO Vincent
AFN-Algérie (54-62)
DELAUTEL François
DEVOS Henri
LECLERCQ Marcel
PARENT Henri
ZUSZEK Ferdinant
TOE (Autres)
-
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?idsource=42980
- CHOUBARD Alain, L’histoire des 500 plus beaux monuments aux morts de France, collection Les 500 plus beaux, Clermont-Ferrand, Editions Christine Bonneton, 2014, p. 161.
Historique du monument
Comité d'érection
vendredi 1 octobre 1920
Le comité d'érection du monument avait été créé en octobre 1920, placé sous la présidence Paul Thibaut, ingénieur des mines de Béthune.
Inauguration
dimanche 15 juillet 1923
Inauguration - Presse
jeudi 19 juillet 1923
L'AVENIR DE LENS du 19 juillet 1923
Sur la place de l’église, se dresse le monument dû au talent de M. Louis Maubert, statuaire. Encadré dans des pierres blanches, un bas-relief de bronze représente un Poilu embrassant sa vieille maman et serrant la main de son père, un vieux de la mine.
Au second plan dans le lointain, un laboureur les regarde. Au fronton, ces simples mots : « Mazingarbe à ses héros ». En bas, cette devise : « A chacun son devoir ». Et gravée dans le marbre blanc, la citation glorieuse suivante : « le ministre de la guerre cite à l’ordre du jour de l’armée la commune de Mazingarbe ; bombardée par canons et avions, a fait preuve d’une superbe vaillance et d’une patriotique fermeté ; elle a par le nombre élevé de ses victimes et les dommages qu’elle a subis, bien mérité de la nation ».
Dès 14 heures, les sociétés locales se présentèrent à la mairie où un vin d’honneur leur fut offert. Lorsque les dix sept sociétés de Mazingarbe et des environs qui avaient répondu à l’invitation du comité se furent groupées, M. le sous-préfet arriva, accompagné de M. Duin, capitaine de gendarmerie de Béthune. M. Stirn fut reçu à la mairie par MM. Decatoire, maire, et Duterrasse, adjoint, entouré de plusieurs conseillers municipaux ; de MM. Thibaut, président du comité du monument ; Lamory, secrétaire ; Paul, trésorier ; et divers membres ; M. le curé de Mazingarbe, et plusieurs fonctionnaires. M. Decatoire souhaita la bienvenue à M. Stirn, et lui dit combien il était heureux de le voir. « Votre présence, dit-il, était indispensable parmi nous, un jour comme celui-ci. Vous êtes venu réconforter par votre présence, notre courage et le souvenir que toute la population a pour nos chers morts ». Il remercie également M. Thibaut et le comité et lève son verre en l’honneur de ses invités. M. Thibaut lui répond et le félicite du dévouement qu’il a apporté au comité ; il est aussi heureux de voir le sous-préfet présider cette cérémonie. En quelques mots, M. Stirn félicite la municipalité et le comité et affirme à M. Decatoire qu’il peut sincèrement serrer la main du représentant du gouvernement de la République, sans cependant déroger à ses idées personnelles. Puis les sociétés défilent devant les autorités et parcourent, au son entraînant de pas redoublés, le faubourg, les rues Sadi-Carnot, Gambetta, Victor-Hugo, Berthelot et là stationne autour du monument. Devant le monument. Sur une estrade fleurie et décorée de branchages, prennent place, autour de M. Stirn, président, MM. Decatoire, maire ; Thibaut, secrétaire des mines de Béthune, président du comité ; Mercier, directeur des mines de Béthune ; Duterasse, adjoint, de nombreux membres du comité et du conseil municipal ; MM. Lamory et Paul, secrétaire et trésorier ; Duin, capitaine de gendarmerie ; M. le curé de Mazingarbe et M. Chappe, directeur du séminaire ; M. Maubert, l’auteur du monument, etc. La cérémonie commence par un chœur chanté par les élèves de l’école des garçons, dirigés par M. Druon. M. Décatoire prend le premier la parole. C’est pour remercier M. Thibaud, le comité et la population toute entière d’être venue si nombreuse. Il donne aussitôt la parole à M. le président du comité. M. Thibaud, dans un discours d’une très belle tenue et d’une éloquence qui sut toucher les cœurs, rendit à tous, aux cent quatre-vingt cinq morts de Mazingarbe d’abord, aux victimes civiles, à la population vaillante qui resta sous les obus, femmes qui cultivèrent la terre, vieux mineurs qui reprirent le pic, l’hommage qui leur est dû. Il termina en remerciant les donateurs, en particulier M. Mercier et la compagnie des mines, le statuaire, M. Maubert, M. le sous-préfet, et fait un appel pressant à l’union de tous, à cette qui nous ayant fait gagner la guerre doit nous faire gagner la paix. Il engage les enfants, qui savent que la guerre est un fléau, à faire cependant comme ont fait leurs aînés, si la France était menacée. Une gerbe de fleurs est déposée par un écolier, qui récite une poésie de circonstance. M. Décatoire, maire, en quelques mots émus, remercie M. Stirn, M. Louis Maubert, les membres du comité. « Honneur à nos grands morts, aux héros de Mazingarbe, aux victimes civiles, aux mutilés, dit-il, honneur à vous tous, qui avez combattu ». puis, il donne lecture de la liste des 185 enfants de Mazingarbe morts pour la France. Un chœur est alors chanté par les petites filles, sous la direction de Mme Fauquemberghe. M. Martinage, président des prisonniers de guerre, M. Hurtrelle, au nom de l’union nationale des anciens combattants, prononcent ensuite de vibrantes allocutions patriotiques. M. le sous-préfet de Béthune a rappelé, dans son discours, combien fut merveilleuse l’union de tous les français en 1914. C’est grâce à cette union que l’ennemi a été vaincu. C’est grâce à cette union que les enfants de Mazingarbe sont tous partis, beaucoup, hélas ! pour ne plus revenir. C’est pourquoi il a voulu venir, lui aussi, rendre hommage aux glorieux morts, car au dessus des mesquines agitations, doit régner le respect des héros, qui doit rapprocher tous les cœurs. « ils nous crient, ces chers morts, qu’ils ont mené la lutte épouvantable pour sauver la France ; ils nous crient qu’ils se sont sacrifiés pour que la France reprenne sa place dans le monde et pour sauver la République que fondèrent les héros de la révolution de 1789. Que l’on soit divisé sur des questions secondaires, soit. Mais le devoir de tous les Français est de rester unit pour défendre la justice, le droit et la liberté et pour faire triompher le progrès. » Tous les orateurs furent vivement félicités.
Tandis que les dernières paroles éloquentes de M. Stirn étaient applaudies vigoureusement, une voix lança un « A bas la guerre ! » une deuxième s’en fit l’écho. M. le sous-préfet s’avança sur le bord de l’estrade et ,en quelques mots, stigmatisa comme ils le méritaient les auteurs de ce cri déplacé au cours d’une cérémonie toute de respect organisée pour honorer des héros chers à toutes les familles de Mazingarbe. Hâtons-nous de dire que les auteurs de cette stupidité ne sont pas de Mazingarbe. Ils sont de Montigny-en-Gohelle. Ils furent d’ailleurs interrogés aussitôt par M. le commissaire spécial et le chef de brigade de gendarmerie, puis ils filèrent, honteux comme des renards qu’une poule aurait pris, très pâles et fort vexés de n’avoir pas été suivis. Pendant ce temps, la population faisait une véritable ovation à M. Stirn et la fanfare du numéro 1 jouait la Marseillaise qui fut acclamée. Dans la matinée, un service religieux fut célébré par M. le curé de Mazingarbe, à la mémoire des morts, et un éloquent sermon patriotique fut prononcé par M. Chappe, officier de la Légion d’honneur et croix de guerre, directeur du séminaire d’Arras. Après la messe, la foule nombreuse qui y avait assisté se rendit au monument au pied duquel fut chanté un « De profundis » solennel.
A toutes les maisons flottés le drapeau national ; des arcs, des fausses portes, des banderoles portant des inscriptions : « Gloire à nos héros », « honneur à nos grands morts », etc., etc. avaient été dressés dans toutes les rues pour rendre plus grandiose cette fête du souvenir.
L’Avenir de Lens
Informations déposées par AUBRY Martine
Dernière modification : mercredi 17 septembre 2025