Au-dessus, une ronde-bosse en bronze représente un soldat vêtu d'une courte tunique, à l'antique, portant une épée, image du soldat intemporel.
+ Plaques de granite
1914-18
1939-45
Indochine (46-54)
BARBARIN . P
BIRENSTIEL . G
BRIQUET . R
COLIN . J
CURY . D
DAGNY . H
HENRY . R
MILLIEN . L
MARSEILLE . JM
MERY . C
PRUNIER . J
SENTINELLE .R
SOLVICHE . L
AFN-Algérie (54-62)
- PLAS Charles Sculpteur
- ROUARD Henri Fonderie
- DELMEULE Marcel Architecte
- http://monuments.piwigo.com/index?/category/6-03_allier
- http://www.memorialgenweb.org/memorial3/html/fr/resultcommune.php?insee=03310&dpt=03&idsource=3007&table=bp01
- http://www.vichy.maville.com/actu/actudet_-Monument-aux-morts-une-si-longue-et-couteuse-attente_loc-1583099_actu.Htm
- CHOUBARD Alain, L’histoire des 500 plus beaux monuments aux morts de France, collection Les 500 plus beaux, Clermont-Ferrand, Editions Christine Bonneton, 2014, p. 16.
Historique du monument
Délibérations Conseil municipal
mercredi 1 janvier 1919
L'emplacement pour l'installation du monument aux morts fut choisi en 1919
Souscriptions
jeudi 24 juillet 1919
24 juillet 1919 : la souscription publique est ouverte.
« Tout a commencé par le choix, le 24 juillet 1919, du square des Nations (aujourd'hui rebaptisé square du Général-Leclerc) pour recevoir le monument et de l'ouverture d'une souscription publique.
Jean-Pierre Ducros - Journal "La Montagne"
Comité d'érection
mardi 13 janvier 1920
Un comité pour la construction du monument est constitué le 13 janvier 1920. Son président est le maire Louis Lasteyras. La ville s'inscrit pour 25.000 F en tête de souscription. Un concours est lancé.
Jean-Pierre Ducros - Journal "La Montagne"
Concours
dimanche 5 février 1922
Un concours est lancé. Il a lieu le 5 février 1922.
Le vainqueur est Paul Roussel, statuaire à Paris, grand premier Prix de Rome ».
Jean-Pierre Ducros - Journal "La Montagne"
Autres
jeudi 1 janvier 1925
1925 : les caprices du statuaire.
« Très rapidement, Paul Roussel demande des dérogations aux conditions du concours, il intente un procès ? Et en 1925, il se met enfin au travail. Déjà, l'argent file ; le monument devait être entièrement terminé le 15 août 1923, avec une pénalité de 200 F par jour de retard. Il ne paiera jamais. Deux concurrents évincés demandent bientôt l'annulation du concours ».
Jean-Pierre Ducros - Journal "La Montagne"
Autres
samedi 23 juillet 1927
23 juillet 1927 : changement de statuaire.
« Charles Plas, artiste-sculpteur à Paris, est finalement chargé de l'exécution du monument. Il présente une maquette queque peu modifiée par rapport au projet initial. Des sommes importantes sont déjà engagées : 27.000 F pour Charles Plas et 80.000 F pour les entrepreneurs. Le statuaire pense que le monument sera prêt en novembre 1929. Mais le temps passe et le budget explose. »
Autres
mardi 1 mars 1932
Mars 1932 : la polémique enfle.
« Le "Poilu de l'Allier" s'inquiète des dérives financières. La ville de Vichy a versé 235.000 F au comité et le statuaire en demanderait encore 200.000 F". Le chroniqueur du journal considère que le Comité a dupé les anciens combattants, les victimes de guerre, les souscripteurs et le public. En mai, on estime que les dépenses engagées s'élèvent à 630.000 F, dont 320.000 F émanent de la ville de Vichy. Une première ébauche du monument est installée en mai sur le square des Nations ».
Jean-Pierre Ducros - Journal "La Montagne"
Autres
dimanche 21 mai 1933
21 mai 1933 : visite présidentielle.
« Le président Albert Lebrun s'incline devant le monument qui n'est pas terminé, il dépose une gerbe de fleurs. À partir de cette date, on considère que le monument est officiellement livré au recueillement public ». La facture fait grincer des dents. Le statuaire aurait reçu 715.000 F alors que le contrat prévoyait 500.000 F, d'autant que des malfaçons apparaissent.
Jean-Pierre Ducros - Journal "La Montagne"
Presse
samedi 14 septembre 1935
« On aura tout vu, pauvres morts de la Grande Guerre », tonne La "Semaine de Vichy-Cusset et du Centre" dans son édition du 14 septembre 1935.
Jean-Pierre Ducros - Journal "La Montagne"
Inauguration
lundi 11 novembre 1935
11 novembre 1935 : enfin !
Nicole Périchon évoque une inauguration « minable ». La faute à un climat politique tendu. C'était l'époque des Croix de Feu, de la Cagoule. On en était à la veille du Front Populaire. « Les diverses associations d'anciens combattants n'ayant pu s'entendre, chacun de son côté organise sa petite cérémonie. Tout commence à 9 heures avec le défilé des Croix de Feu pourtant interdits de cérémonie officielle par le maire Pierre-Victor Léger. Partis de l'allée des Cygnes, ils remontent le boulevard des États-Unis en une imposante phalange jusqu'à la place des Nations. La délégation des Jeunes Patriotes prend le relais.
À 11 heures, c'est au tour des membres de la municipalité avec les associations d'anciens combattants. La cérémonie est très brève. Pendant l'hymne national, le président de l'ARAC donne un signal au quarteron groupé autour du drapeau rouge bordé de noir (pour être toléré), et tous grimacent et brandissent le poing fermé.
L'après-midi, même cérémonial pour la fête du Front Populaire. Une oratrice prend la parole "pour flétrir la guerre honnie de tous". Le cortège se disloque, les poings levés ».
Jean-Pierre Ducros - Journal "La Montagne"
Date de modification : lundi 24 juin 2024