- 63500
- Conflits commémorés
-
- Type de monument
-
- Devant le piédestal surmonté d'un obélisque se dresse la statue d'un soldat en tenue d'époque, tenant un drapeau enroulé et un sabre.
- Caractéristiques
-
-
-
À
NOS CHERS
DISPARUS
DE
1870
-
SOUVENIR FRANÇAIS
1870-71
AMOUROUX Pierre
ANGLARET Léonard
ASSALEIX Médard CLaude
AUZAT Jean
AVOIRON Pierre
BAUGER Jules
BERME François
CHABRIAT Pierre
-----
CHARLERETTE Pierre
CONSTANT Antoine
DECOUZE François
DORDON Henri
GAUBERT Raymond
GAUTHIER Jean-Eugène
GAUTHIER Jean-Jacques
GILLARD Antoine
LEVEQUE Jean
-----
LAVEYROUX Pierre-Philippe
MAZALET Jean
NICOLAS Jean
PLAGNE Benoit
RENDON Jean
ROUX Étienne
VIGIER Jean
VIGIER Pierre
-
GOURGOUILLON Henri Sculpteur
Partie : Sculpture
- Localisation
- square Alfred-Lamy, près du pont du Bld de la Sous Préfecture
- Coordonnées : 45.5413024, 3.2489936
- Google Maps
- Apple Maps
Historique du monument
Souscriptions
dimanche 1 janvier 1899
1899 : souscription lancée par le Souvenir français et animée par Bielawski, Lafarge et Canaguier. Différend avec la municipalité sur l’emplacement du monument.
Inauguration
1903
Il a été inauguré en 1903, alors situé route de St Germain, et une photo de 1910 ne montre pas de statue.
Déplacement
samedi 1 janvier 1910
dans les années 1910 : transfert du monument augmenté d’une statue de mobile de 1870 par le sculpteur Gourgouillon sur la place de la Sous-préfecture.
Ajout de noms
vendredi 12 octobre 2012
Les noms des disparus de la guerre de 1870 ont été retrouvés et gravés sur les plaques de marbre
Le monument aux morts de 1870 ne portait aucune inscription des noms des disparus de cette guerre. Dix-huit mois de recherches ont été nécessaires pour en reconstituer la liste. s noms des disparus du canton à la guerre de 1870 ont été gravés sur les plaques de marbre
Devant le piédestal surmonté d'un obélisque, se dresse la statue d'un soldat… « A nos chers disparus de 1870 », mentionne la plaque posée sur la face avant du monument, situé square Alfred-Lamy, boulevard de la Sous-Préfecture.
Ici, l'inscription dans le marbre du devoir de mémoire s'exprime dans toute sa dimension. « Ce monument, inauguré en 1903, a été réalisé par le Souvenir français qui l'a ensuite cédé à la Ville. Il a d'abord été situé route de Saint-Germain », retrace le colonel Pierre Dissard, président du comité d'Issoire du Souvenir français.
Ces dernières années, la municipalité a procédé à la rénovation des trois monuments aux morts de la ville. « Nous avons alors constaté que celui de 1870 ne portait aucun nom. Ils étaient sûrement inscrits à l'origine, mais on n'en est pas certains », explique Pierre Dissard.
Il a donc été décidé de mener des recherches pour reconstituer cette liste, à l'échelle du canton. « C'est notre rôle de faire ce devoir de mémoire », martèle le colonel, qui ajoute que la guerre de 1870 « est vraiment la guerre oubliée ». Peu de monuments sont d'ailleurs consacrés à ses disparus.
Les travaux, coordonnés par le colonel Dominique Chevalier, vice-président du comité issoirien du Souvenir français, ont été menés par cette association, les ACPG-CATM (*) et Lucie Mahé, stagiaire au service municipal des archives.
« Travail de fond énorme »
Dix-huit mois ont été nécessaires. L'état civil des communes ou encore des documents des archives départementales ont été explorés… « Il y a eu un travail de fond énorme », souligne Pierre Dissard. « Il a fallu réunir les informations, les recouper… », indique également René Delaspre, directeur de l'administration générale et de l'environnement à la Ville d'Issoire.
Une trentaine de noms a été réunie. Des noms qui ont été gravés en lettres dorées sur les trois plaques de marbre, déposées en août, situées sur les côtés et la face arrière de l'obélisque. Ces plaques ont été réinstallées début septembre et ont été inaugurées, dimanche dernier.
« C'est l'occasion de revisiter des pages d'histoire peu lues et peu connues », relève le maire, Jacques Magne. « C'est une guerre qui a été relativement brève mais dont on ignore souvent qu'elle a fait énormément de victimes, tant du côté allemand que du côté français ». Pour la commune, l'opération qui vient d'être réalisée s'inscrit dans « une volonté que les lieux de mémoire soient bien entretenus et soient dans un état digne de la mémoire due à nos concitoyens qui ont perdu la vie dans des épisodes extrêmement tragiques ».
« Et au-delà de la notion de lieux de mémoire, ajoute Jacques Magne, il faut faire de l'histoire, connaître son passé avec ses tensions, sa complexité, reconstituer les contextes… »
(*) Anciens combattants prisonniers de guerre - combattants Algérie, Tunisie, Maroc.
è Coût. D'un montant de 3.500 €, la gravure des plaques a été financée par la Ville avec la participation du Souvenir français et une subvention de l'Office national des anciens combattants et victimes de guerre.
Sébastien Besse
La Montagne
Dernière modification : mercredi 11 juin 2025